cours JSP4

 

  • Stress :

               Définition :

                                 Réaction biologique, physiologique et psychologique d’alarme ,de mobilisation et de défense de l’individu a faire face à une agression , une menace ou une situation inopinée. Le sapeur-pompier rencontrera des situation qui affecteront bien souvent son équilibre émotionel.
Exposition du SP à des risques psychologiques :
                                                                           • L’exposition répéter à des situation de stress ,l’impact physiologique et émotionel qui peut conduire le SP à un épuisement professionnel
                                                                           • Le confrontement à des  événements potentiellement traumatisants sont autant de risques psychologiques professionnels auquel le SP est exposé et dont il doit connaitre les manifestation :
 
1. Le stress dépassé : réaction normale d’adaptation face à des évenements inhabituels. Comprend :les réaction cognitives et émotionnelles.
Le stress est très couteux en énergie et est suivie d’une sensation d’épuisement physique et psychique et d’un sentiment de soulagement.Nécessite un temp de récupération
Stress adapté : focalisation d’atention ,mobilisation d’énergie,incitation a l’action 
Stress dépasser : sidération ,l’agitation incoordonnée, la fuite panique ,les action automatiqes
 2. L’épuisement professionnel :
 3. Le syndrome  psycho traumatique (PTSD ou névrose traumatique) :
 
 
 
 
 
 
  •   dégagement de personne d'une cabine d'ascenseur

 
les types d'ascenseur et les détails de leurs mécanismes sont très variés.Les sapeurs-pompiers doivent, en s'adressant aux constructeurs, s'efforcer d'acquérir la connaissance pratique de plus grand nombre possible de modèles d'appareils, de leur fonctionnement et des modes de manoeuvres en cas d'incendie ou d'incident.
 
 

1. Les incidents d'ascenceur

  a.définition
Les incidents ont généralement pour cause la négligence ou la malveillance faites pas les personnes qui en sont victimes.Mais aussi parfois à cause des défauts de fonctionnement des systèmes auomatique de commande, suite à des coupures d'électricté. Les incidents ont la plupart du temps pour conséquence l'enrayage*, plus ou moins complet, du mécanisme et il y a danger à mettre en oeuvre les organes moteurs.
Il y a deux grandes familles d'ascenseur; les électriques et les hydrauliques.
Les causes d'incidents les plus courantes sont:
-les coupures de courant
-le vandalisme
-la surcharge
 
enrayage: freinage ou bloquage
 
b.description générale
Les différents éléments qui composent un ascenseur sont:
-la cabine
-les guides le long desquels se déplace la cabine
-les câbles métalliques qui passent sur une poulie d'adhérence
-un contrepoids
-un treuil
-une machinerie
-un vérin
-les parachutes (organes de sécurité)
 
c.règles de sécurité
Les règles de sécurité de base sont les même pour tous les ascenseur. En premier lieu, il faut faire couper l'alimentation machinerie, mais non celui de l'éclairage, nécessaire pour la conduite des opérations.
Si c'est possible, demander le concours immédiat d'un technicien de la marque (les chefs de corps de sapeurs-pompiers doivent s'efforcer de rechercher a priori cette possibilité et de relever les numéros de téléphone utiles en la matière qui doivent figurer dans les consignes des stationnaires).
 
d.Système de frein de la cabine
S'il y a un problème technique (et/ou coupure de l'alimentation machinerie) les mâchoires viennent en contact avec le tambour de frein, immobilisant la cabine.
Pour mobiliser la cabine, il faut actionner le levier de manoeuvre pour séparer les mâchoires du tambour puis actionner le volant de manoeuvre dans le sens voulu pour monter ou descendre la cabine jusqu'à alignement des repères visuels situés sur les câbles et sur un point fixe.
 
    Avant tout manipulation du volant de manoeuvre ou de la cabine, il faut couper l'alimentation machinerie.
 
 

2.conduite à tenir

Il faut:
-entrouvrir la première porte palière pour effectuer une rapide reconnaissance (étage concerné, pas de risque de chute de la cabine ou de rupture de câbles...)
-parler aux personnes pour les rassurer, connaitre leur nombre, leur état (demander des moyens supplémentaires comme un vsav s'il y a des cas de malaises)
-leur demander de se positionner au fond de la cabine
-couper l'alimentation machinerie( la lumière cabine est indépendante)
-aligner la cabine si besoin (suivre les instructions de dépannage en machinerie)
-ouvrir la porte palière
-ouvrir la porte cabine si elle ne s'est pas ouverte seul, s'il y a un blocage, il faut déplacer de 20 à 30 cm la cabine
-sortir les personnes et les eloigner de la cabine
-s'assurer de la fermeture des deux portes (palière et cabine) à chaque palier
-ne pas remettre l'alimentation machinerie
 
  La remise en service de l'ascenseur ne sera assurée que par une entreprise agréée de dépannage ou par la soiété d'exploitation.
 
 Généralités sur les sauvetages lors des incendies
 
Les sauvetages lors d'incendies ont pour but de mettre en sûreté toute personne en danger par suite de sinistre.
On dit qu'il y a sauvetage lorsqu'il y a un danger imminent pour la (les) personne(s) considérée(s). La mise en sécurité correspond à une situation moins dramatique ou à une mesure préventive afin de pare à un risque ultérieur éventuel.
 
1.Disposition générale
Dés son arrivée sur les lieux du sinistre, le chef d'agrés s'enquiert immédiatement des personnes en danger. Il explore ou fait explorer les endroits qui lui ont été indiqués et ensuite les autres locaux, qui ont pu être envahis parles flammes ou par la fumée, surtout aux étages supérieurs.
 
2.Conduite des sauvetages
Le cos (commandant des opérations de secours) emploie aux sauvetages le personnel qu'il juge nécessaire et s'efforce, en même temps, d'attaquer le feu.
La mise en manoeuvre des lances facilite, dans bien des cas, les sauvetages ; les flammes sont abattues, la chaleur diminue, les chances d'asphyxie sont moins grandes, les personnes exposées reprennent confiance, les escaliers peuvent redevenir praticables et c'est la voie la plus sûre pour opérer des sauvetages ou des mise en sécurité.
Lorsqu'on atteint une personne en danger, on arrive à lui faire franchir des passages difficiles en lui donnant confiance, en la soutenant.
 
 1.Recommandations générales
À moins d'impossibilités, les sauvetages doivent toujours se faire par les communications existantes, qui sont les voies les plus sûres et les plus commodes (couloirs, escaliers).
Il faut proscrire l'emploi des ascenseur, qui risque de se trouver en panne, par suite d'un arrêt du courant électrique. Cette restriction ne s'applique pas dans le cas des immeubles de grande hauteur où des dispostions spéciales sont prises.
À défaut de communication normales, l'évacuation est opérée par l'extérieur, les toits, les balcons, les écehelles ou engins équivalents.
Il importe que les personnes soient mises, le plus vite possible, à l'abride la fumée, pour éviter l'asphyxie. S'il y a beaucoup de personnes à sauver, comme dans les établissements recevant du public ou les immeubles à forte densité de population, les sapeurs-pompiers opèrent à la fois par les communications existantes et par l'extérieur.
Si des personnes affoléesmenacent de se jeter par les fenêtres, on essaie de les calmer ou de détourner leur attention, en attendant qu'on puisse leur porter secours.
L'évacuation dans un IGH(immeuble de grande hauteur) doit se faire:
-au niveau de feu
-au niveau immédiatement supérieur
-au niveau immédiatemnt inférieur
 
2.Sauvetage par les communications
Les escaliers et les corridors sont rarement impraticable pour les sapeurs-pompiers et c'est par là qu'ils doivent tenter les sauvetages. Lorsqu'on a atteint une personne en danger, on arrive a lui faire franchir des passages difficiles en lui donnant confiance et en la soutenant. Les précautions à prendre contre les flammes ou la fumée sont les mêmes, pour la personne à sauver que pour le sauveteur.
Dans le cas où il y a plusieurs sauvetage à opérer, on confie les victimes, sitôt hors de danger, à des personnes qui assurent leur mise en sûreté ; on ne perd pas un temps précieux à les descendre jusqu'au bas de la maison incendiée quand il reste d'autres sauvetages à faire.
Les sapeurs-pompiers ayant opéré le sauvetage reviennent à leur poste aussitôt que possible.
 
3.Sauvetage par l'extérieur
Pour arriver, par l'extérieur, près des personnes en danger, on emploie des échelles, des échelles aériennes, des bras élévateurs ou le LSPCC (en fonction de la hauteur). Pour descendre les personnes, il y a toujours intérêt à utiliser les balcons

 

 

Emploi des échelles à mains

 

1.Echelles à coulisse

 
a.Définition
Les échelles à coulisse normalisées sont à deux plans, elles servent à faire des sauvetages ou des attaques de feu au premiers et deuxièmes étages maximum ou à atteindre des toitures peu élevées.
Elles sont en bois ou en alliage légers.
 
b.Caractéristiques
 
échelles   longueur maximum      longueur minimum hors-tout(e)      largeur minimum     masse maximum
                 repliée(e)                   (déplyée)                                        montants(e)            (kg)
 
a coulisse 
petit modèle        3.60                         5.25                                         0.30                                 25
 
a coulisse
grand modèle     5.00                           8.10                                        0.30                                 45
 
a coulisse
3 plans               6.10                          14.50                                       0.30                                 100
 
c.Règles de sécurité
 
Il faut:
-manoeuvrer avec les gants
-effacer la drisse
-monter une fois l'échelle assurée
-ne pas mettre les 2 pieds sur le même échelon
Une échelle à coulisse peut s'utiliser en pont à condition d'être reployée (support 2 hommes).
 
info+
Afin d'assurer une marge convenable de sécurité, il y a lieu d'écarter le pied de l'échelle du mur en se conformant
à la règle ci-après (appelée piétage) : diviser la hauteur de l'échelle par 5 et ajouter 60 cm.
 
 

d.Manoeuvre de l'échelle à coulisse:
 
Pour porter l'échelle, la placerde chant sur l'épaule, les sabots en avant, les parachutes en dedans, la main saisissant un échelon. L'échelle doit toujours être posée à terre, les parachutesen-dessus.
Pour dresser l'échelle, le sp dresse l'échelle en la saisissant par les montabts et l'appuie contre le mur, les sabots à terre et à 2,25m au plus du pied du mur.
    
                                                 Pour porter l'échelle:
Pour développer l'échelle, le sapeur détache la corde, redresse l'échelle presque verticalement, les deux mains aux montants, la jambe appuyée contre les échelons, le pied au milieu de l'intervalle qui sépare les sabots ; il tire sur la corde avec les deux mains élevées au-dessus de la tête, les coudes contre les montants, les yeux suivant le développement jusqu'à ce que l'extrémité supérieure arrive à la hauteur voulue ; puis il laisse redescendre lentement le deuxième plan en agissant avec la corde sur les parachutes, qui viennent se placer sous un échelon, et appuie la partie supérieure de l'échelle contre le mur en la retenant par les montants. Il attache le bout libre de la corde à hauteur de sa poitrine au milieu d'un échelon